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Comment se libérer du jugement?

Dernière mise à jour : 11 mars

(Pour être plus en paix avec soi et les autres)

« T’as vu comment elle parle, t’as vu comment elle s’habille, quelle donneuse de leçon ! Mais Pour qui elle se prend ? Mais qu’est-ce qu’elle y connaît ? »


Qui n’a jamais été confronté à ce type de jugement au cours de sa vie ?

Ce n'est pas vraiment le contenu ou la réalité qui importent, cela reste des jugements.

C’est humain me diriez-vous… Je dirais plutôt « egotique » ou inconscient…

On est absent, c’est le mental qui a pris le contrôle (on est en mode survie), sinon il n'y aurait aucun jugement.


Cela fait même partie de notre quotidien inconscient de juger, de se juger… Une pratique courante dans certaines villes, voir un sport national dans d’autres… Il n’y a qu’à observer les humoristes ou les politiciens, le jugement fait vendre, la souffrance aussi.


Même si on prétend que cela ne nous touche pas, ou qu’on ne fait rien de mal (on connaît tous, l’excuse après le jugement « mais je rigole, qu’est-ce que tu es susceptible ») le jugement peut donc nous en apprendre beaucoup sur les autres et nous-mêmes.


Mais pourquoi s'en libérer alors ?

Parce que peut-être le jugement fait souffrir...

Sûrement parce qu’on n’a pas confiance en nous… Qu’on fait plus confiance au jugement de l’autre.

Pourquoi cela touche (aussi) quand on juge ?

Sûrement parce qu’on n’a pas confiance en nous… Qu’on fait plus confiance au jugement de l’autre. Même chose ? Intéressant.


À partir du moment où on commence à se justifier ou à se défendre (même en restant calme d’apparence) … Le conflit intérieur s’installe, la souffrance aussi… Et va savoir combien de temps ça va durer. Bref on veut avoir raison et l’autre aussi...


Le conflit nait de la division, raison-pas raison, bien-mal… Qu’il soit intérieur ou extérieur, la conséquence est toujours la même, la souffrance, qu’elle soit physique (troubles digestifs, maux de ventre, sommeil, stress…) ou psychologique (dépression, anxiété, burn out, conflits, harcèlement, peur, frustration…), le jugement reste une souffrance inconsciente, parmi tant d'autres, qu'on s'inflige, par une absence totale de présence consciente dans notre vie.


Dès l’instant où vous prenez conscience de cela, il ne peut y avoir du ressentiment.

Comment peut-on éprouver un ressentiment vis-à-vis de quelqu’un d’absent ?

Il n’est pas là, il n’a pas le choix (ni vous). Parce que s’il était présent, il n’y aurait pas de place pour les jugements, ni pour la souffrance.


Mais observons d’un peu plus près les conséquences du jugement :


Pollution du corps

En se jugeant (ou en jugeant l’autre), on juge une partie de soi, qui crée de la souffrance. Le corps le croit (vu le nombre de jugements sympathiques à notre égard (ou à l'autre) qu’on s’inflige inconsciemment par jour, depuis des années), il peut se défendre en créant divers symptômes (stress oxydatif, nervosité, anxiété, troubles de l'attention, concentration, sommeil…) voir des maladies si on est complètement identifié au mental. Le corps nous avertit qu’il y a un déséquilibre, que nous ne sommes pas présents à nous-même. Votre être est parfait et unique, votre corps est là pour vous le rappeler, vous êtes en vie. Tant qu’on ne reconnait pas le divin en nous (en l’autre), le miracle de la vie, on se maintient inconsciemment dans la souffrance.


Pollution de l'esprit

Les mots ont un champ énergétique, une vibration (ce n’est pas de la spiritualité mais de la science) et si on passe son temps à (se) juger, on crée de l'énergie négative, une réalité de souffrances avec les conséquences qui vont avec (en plus des souffrances physiques citées ci-dessus, conflits au travail, familiaux, relationnels…)


« Faites attention à vos mots, ça pourrait se réaliser » Proverbe chinois

Pollution énergétique

Inconsciemment, en jugeant, on participe aux énergies négatives de son intérieur, mais aussi au niveau planétaire.


Prenons un exemple classique : Vous entrez dans une salle de réunion, il y a 2 personnes extrêmement en colère (chiffres en baisses), combien de temps pensez-vous tenir votre vibration de « bonne humeur, la vie est belle » sans être impacté(e) ?


Pas longtemps… À moins d’être un bon pratiquant de l’ancrage, il y a de forte chance pour que vous rentriez chez vous le soir, abattu(e), de mauvaise humeur, conséquence possible (voir hautement probable) vous ramènerez cette énergie négative au cœur de votre foyer… Votre conjoint(e) aura peut-être vécu la même expérience… Conflits assurés (voir des ruptures si vous êtes absents depuis longtemps) ! Avec des jugements (évidemment) !


« Tu ne m’écoutes jamais… Tu penses qu’à ton boulot… Je fais tout ici… Tu ne me regardes plus ». Et votre conjoint va se plaindre à son ami(e) en jugeant l’autre, de se sentir incompris(e), que tout est de sa faute… Son ami à son tour va le raconter à sa mère, avec ses mots, sa souffrance, ses conditionnements, sa vision… La souffrance s'est propagée.


Le cercle victime/bourreau/sauveur s'est enclenché. On peut toujours changer de travail, de collègues, de conjoint, d’amis, de ville, de pays, ou prendre des vacances… Le jugement (la souffrance) reste quoi qu'on fasse, puisque on n’en est pas conscient, on est absent de nous-même.


« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ». Albert Einstein

Mais alors comment faire ?

Même si on sent que c’est injuste et que c’est légitime de réagir (sûrement en lien avec une blessure d’injustice) doit-on réagir pour autant ?

Bien sûr que c’est tentant de répondre, de réagir, vous êtes dans votre vérité (l’autre aussi)… Mais est-ce vraiment votre vérité que d’être dans le conflit ?


Il n’y a qu’à observer le monde d’aujourd’hui pour comprendre que le « j’ai raison » ou « le combat contre le mal » est loin d’avoir amené la paix.

Entre 35 et 40 millions de soldats tués sur la planète au XXème siècle.

Il n’y a pas de vérité absolue… C’est juste la nôtre et celle de l’autre.


« La vérité est ce qui résiste à l'épreuve de l'expérience. » Albert Einstein (toujours)

Si on part du principe que nous faisons partie d’un tout, le jugement en revient à se juger soi-même. On en veut à l’autre de ne pas Être, ou Faire comme nous. Mais c’est une illusion. On reconnaît uniquement chez l’autre ce que l’on a accepté chez nous. Tout cela est inconscient bien sûr, et crée de la souffrance. La souffrance d’être séparée, divisée, de l’autre, génératrice de conflits et de guerre.

Personne ne souhaite consciemment être dans le conflit. Personne.


Alors Essayons de faire autrement !


Exercice pratique : La clé est l’observation

- Essayez d’observer les jugements intérieurs et extérieurs, 1 heure (j’aurais pu dire une journée, mais vous allez constater qu’une heure c’est déjà bien assez) sans aucun jugement évidemment, avec bienveillance et compassion (sinon on re-rentre dans le jugement, dans l'inconscience du mental). Ne vous arrêtez au contenu, mais au nombre de jugement, pour l’instant. Combien de jugement émettez-vous en une heure ? Du plus insignifiant (il pleut toujours à Paris, il oublie toujours ses clés..) au plus envahissant (jugement en boucle sur une personne ou une situation) ?


- Ressentez dans votre corps qu’est-ce que ça vous fait, suis-je tendu(e), relaxé(e) quand j’émets des jugements négatifs ? Qu'est-ce qui se passe en moi ?

- Respirez et essayez de détendre votre corps dans l’instant. Accueillez tel quel, c’est à dire sans résistance à ce qui est… Si vous ressentez des tensions, pardonnez-vous de ne pas être en paix. En modifiant ne serait-ce que cet état de conscience, vous vous apportez instantanément de l’amour et de la sécurité. L’autre n’est que le reflet de vos propres peurs (inconscientes certes). L’observation des jugements est une occasion en or de voir qu’une ou des blessure(s) sont encore présentes, et nous font encore souffrir…


De la souffrance à la résilience, il n'y a qu'une prise de conscience


L'ancrage est un outil exceptionnel : On lâche le mental pour nous comprendre et nous accepter pleinement. Et lorsque le besoin se fait ressentir, nous pouvons nous laisser aller à la détente, à l’évasion sans vaciller en toute autonomie…

 

Pratiquez tous les jours !

Ce qui était un exercice devient une habitude, habitude qui devient une façon de vivre, une façon de vivre qui devient votre vie.


On l'aura compris, nous sommes les seuls responsables de notre état intérieur. L’autre n’y est pour rien.


Par contre, l'autre peut nous aider à transformer nos blessures en conscience. Car quand on s’aperçoit, grâce au jugement, que la ou les blessure(s) sont toujours présentes, elles n’ont plus besoin d’être là, elles ont été reconnues. C’est la libération. Remercions alors l’autre de nous avoir éclairé sur notre évolution et pour la connaissance qu’il nous a apporté.

C'est à partir d'un espace de présence consciente, qu'on peut créer la paix.


Souvenez-vous que tout part de l’intérieur, il n’y a pas de séparation avec l’extérieur.

Prendre conscience nécessite de l’observation et de la pratique quotidienne.

Mets ça en vaut la peine, la peine d'être enfin en Vie dans un monde en paix.


Nous sommes Humains (pas egotique), notre état naturel est l’amour, la paix et la joie.

Le reste est inconscience, création du mental. Et le changement commence par un changement de prise de conscience.


Dépolluez votre corps de tout ce qui l'empêche d'être en pleine forme !

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🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen (du monde😉)

Parce que si vous allez bien, les autres aussi, et ça commence par là

🌳 Consommons moins, consommons mieux !


Anne-Sophie Moreau




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