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Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?

Dernière mise à jour : 11 mars

Et bien rien... Sinon on crée de la souffrance !


Est-ce que vous saviez que derrière la colère, la frustration, l’envie, l’impatience, la tristesse ou toute forme de sentiments négatifs, se cache l’attente.

 

L’attente de...

  • Du grand amour, je serais heureux-se si je rencontrais mon âme soeur, si je pouvais vivre des relations harmonieuses et aimantes, si mon ex pouvait changer et revenir...comme on serait heureux!

  • D'être riche (ou encore plus riche), je serais heureux-se si je pouvais payer toutes les factures sans stress, partir en vacances, payer les études des enfants...

  • D'avoir un corps sain et en bonne santé (prise/perte de kg, maladie…) je serais heureux-se si je me trouvais enfin beau/belle devant la glace/aux yeux des autres...

  • D'avoir le poste de mes rêves, je serais heureux-se si j'accédais à cette promotion, à créer mon entreprise, à trouver du sens...

  • D'habiter dans cette région, ce pays, cette maison (tout sauf où je suis), je serais (enfin) heureux-se si je déménageais…


Bon vous avez compris, c'est infini... On est vite déçu(e), épuisé(e) et frustré(e) tant les attentes sont nombreuses et parfois élevées ! Et puis l'autre faut qu'il réussisse à répondre à nos attentes !

Si on considère que l'extérieur est le reflet de notre intérieur, quelles sont nos attentes vis à vis de nous-même ? Beaucoup de pression non ? Parce qu'on est d'accord qu'on n'est pas magicien(ne), et qu'on ne contrôle, ni les gens ni les situations et personne ne peut deviner de quoi on a besoin à notre place ?

 

Donc indéniablement on peut dire que « l’Attente » fait souffrir.

Mais êtes-vous seulement conscients de cette attente qui vous positionne et qui vous maintient soit dans un rôle de victime, de bourreau ou de sauveur ?

Qui dit rôle, dit ce n’est pas vous, votre essence (état naturel) qui gouverne votre vie mais bien l’ego, donc vous êtes en mode survie, en commande automatique.


On nous a appris que pour réussir, il fallait avoir un bon travail, un bon salaire, une belle famille avec des beaux enfants polis et sages qui réussissent (évidemment), une belle voiture, partir en vacances dans de beaux pays (en fonction des croyances, vous adaptez)…

 

Parfois on obtient ce que l’on veut, mais il semble que ce n’est jamais assez. Simple constatation, quand on observe notre société actuelle de consommation, on consomme toujours plus (pas forcément mieux), et on est toujours dans la souffrance. Étonnant non ?

 

Prenons quelques exemples :


Derrière l’attente du grand amour, se cache un besoin d'amour, on ne peut pas aimer quelqu’un ou apprécier sa vie, sans s’aimer avant, ni aimer ses conditions de vie (ça parait logique dit comme ça). Si vous avez créé des conditions de vie souffrantes, inconscientes certes, comment l'autre pourrait-il les aimer, si vous-même les détestez ?

Conséquences (ou karma en fonction des croyances) : cela crée un manque d’amour (dans cet exemple) qui dit manque, dits addictions en tout genre (alcool, drogue, médicaments, aliments toxiques comme le sucre, écrans…) relations dysfonctionnelles (conflits, rupture, schéma relations toxiques à répétition, harcèlement…).

 

Derrière l’attente d’être riche (ou plus riche), se cache un besoin de sécurité, on peut toujours aller la chercher à l’extérieur de nous (le travail, le CDI, les comptes d'épargne, les possessions en tout genre : voiture, maison, famille…) mais c’est une quête, un chemin infini…

C'est un choix ? Pas vraiment puisque c'est inconscient ! Personne ne choisit la souffrance par choix.

Conséquences : cela crée des objectifs difficiles (voir illusoires) à atteindre : travail épuisant, stressant, conflits famille, conjoints, enfants... Donc comme on n'y arrive pas (tout ça est bien entendu inconscient, donc pas le choix), on culpabilise, on est frustré(e), on se sent nul(le) de ne pas réussir... La souffrance fait surface et il est plus facile de croire que c'est la faute de l'autre ou de la situation.


« L'argent est des nombres et les nombres ne finissent jamais. S'il faut de l'argent pour être heureux, votre recherche du bonheur ne s'arrêtera jamais. » Bob Marley

 

Derrière l’attente d’un corps parfait (santé, poids, forme…) se cache un besoin de reconnaissance "à notre juste valeur" (parce que notre vie à quelle valeur ?). On veut être tout sauf nous... Moins grosse, plus maigre, plus musclé(e), plus jeune, moins malade... Mais n'est-ce pas du rejet de nous-même ? On voudrait être reconnu(e) pour ce que nous sommes, mais on passe son temps à vouloir changer ou à nous dénigrer... Comment l'autre pourrait nous apprécier comme on est ? Compliqué, non ?


Où vous le saviez mais vous n’en aviez pas conscience, quand la compulsion du manque, de reconnaissance est forte, et par conséquence l'inconscience (l’ego) prend le relai, pour essayer de vous apaiser et de ne pas souffrir… Mais on souffre quand même ?

Conséquences : jugements, plaintes, morosité, compulsion vers aliments toxiques comme le sucre, régimes excessifs, sports excessifs, hygiène de vie, addictions…

 

"Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai écrit «heureux». Ils m'ont dit que je ne comprenais pas la question et je leur ai répondu, qu'ils ne comprenaient pas la vie." John Lennon

Derrière toute souffrance se cache une attente, je l’ai appris (c’est important l’expérience) malgré moi (ou grâce à, au choix), quand j’étais dans une position d’attente forcée, notamment dans un lit d’hôpital, où ce que je croyais être ma vie, dépendait de médecins, d’un résultat, ou d’une opération…

L’attente que ça réussisse, que je m'en sorte, je me rabâchais en boucle les mêmes pensées, quand je serais en meilleure santé, si l’opération fonctionne, je pourrais faire ça et je ferais ça… Et pendant toutes ces attentes (qui ont duré un certain temps) je passais à côté de ma vie. Je m’étais identifiée à la maladie, « mon cancer », l’ego aime bien étiqueter, exister à travers la souffrance, se mettre dans un rôle de victime et par conséquence, j'en voulais à la terre entière de ne pas entendre ma souffrance.

Le cancer était une condition de vie, et non ma vie. A partir de cet instant, et de cette nouvelle compréhension, je me suis mise à me reconstruire, à arrêter d'attendre, à reprendre mon pouvoir et à créer la vie que je voulais vivre.


Et ça a commencé par une prise de conscience : "d’être dans l’attente que quelqu'un me sauve, que quelque chose m'arrive et me délivre..."


Bref, tout, sauf être moi, ou vivre ce que je vivais. Je souffrais mais parce que je n'étais pas présente, j'étais absente, laissant le pouvoir aux autres ou aux situations, de me couper de moi-même. Je survivais.

 

Une fois qu’on prend conscience que derrière toute souffrance, se cache aussi une attente, c’est de l’observer sans jugement, avec bienveillance et de l’accueillir dans l’instant, c’est-à-dire le présent, comme on l'aurait fait avec un(e) ami(e) ou son enfant.


Et oui, qui dit Attente, dit Futur, et comme le Futur n’existe pas (à moins d’être médium et encore), vous survivez, puisque on ne vit pas notre vie, c'est à dire le moment présent, on passe à côté de la vie, on est dans l’attente d’un Futur Meilleur, et on crée notre propre souffrance.

 

Toutes ces attentes sont bénéfiques, elles nous aident à prendre conscience de notre inconscience. Il n'y a pas d'évolution sans involution.

 

Comment peut-on alors être heureux-se dans ces conditions ?

Parce que c'est normal de souffrir, quand on passe à côté de sa vie, que nos relations sont dysfonctionnelles, on n’est pas présent à nous-même, on est absent, on n’arrive pas à répondre à nos besoins, comment l’autre le pourrait (et vice versa) ? On est passé en mode egotique.


En reconnaissant notre propre pouvoir, d’être en vie (parce qu’on est d’accord que c’est le plus important), d'être unique de par nos expériences, et que rien ni personne ne peut atteindre cette essence :


Il n’y a rien d'autre à aller chercher à l’extérieur (de nous) que ce que nous avons déjà.

Être dans la gratitude pour ce que nous sommes et ce que nous possédons déjà, est la clé. Quand vous reconnaissez ça, tout change sans rien attendre. La vie nous apporte ce dont nous avons besoin pour notre évolution.

 

De la souffrance à la résilience, il n'y a qu'une prise de conscience.

 

DÉPOLLUTION ESPRIT

Exercice pratique :

Vous êtes dans une file d’attente, peu importe le lieu, au supermarché, dans les bouchons, en réunion... Une attente ordinaire.

Combien y-a-t-il d'attente ordinaire dans une journée ?

Observez-vous, est-ce que votre corps est détendu ou tendu ?

Observez les nombreuses façons dont le malaise, l’insatisfaction et la tension se traduisent chez vous, par le jugement ?

Le jugement, est la résistance à ce qui est, la dénégation du présent (c’est long, conduit mal, c’est toujours embouteillé à cette heure-là, qu'est ce qu'elle parle, comment elle est habillée, j'en ai marre d'attendre…). Dès que vous prenez conscience de l’inconscience ordinaire, la lumière de votre présence brillera plus fortement et il vous sera beaucoup plus facile de faire face à une inconscience profonde, lorsque vous vous sentirez happés par un besoin non satisfait.


L'ancrage est un outil exceptionnel : On lâche le mental pour nous comprendre et nous accepter pleinement. Et lorsque le besoin se fait ressentir, nous pouvons nous laisser aller à la détente, à l’évasion sans vaciller en toute autonomie…

 

Pratiquez tous les jours ! Ce qui était un exercice devient une habitude, habitude qui devient une façon de vivre, une façon de vivre qui devient votre vie.

 

Petit rappel : La souffrance est proportionnelle à l’attente.

Plus la souffrance/le conflit est fort (intérieur-extérieur : même chose), plus l’attente de l’autre/situation (amour, reconnaissance, sécurité…) est forte.

 

Si l’impression de survie domine votre vie, c’est peut-être que l’ego a pris les commandes de votre vie, prendre conscience de l'inconscience… et il suffit parfois d’un instant, d'une respiration, pour retrouver vie derrière ce vacarme incessant de pensées, émotions envahissantes, reflétant notre intérieur (jugement, plainte, morosité…) et notre extérieur. Lâchez le contrôle, les attentes et laissez vous surprendre par la vie !


« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent » Albert Einstein

Le bonheur commence ici et à cet instant.

Nous sommes Humains (pas egotique), notre état naturel est l’amour, la paix et la joie.

Le reste est inconscience, création du mental. Le changement commence par un changement de conscience, sans rien chercher d'autre.


Et si vous arrêtiez d'attendre et de devenir le Maître de votre vie ?


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🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen (du monde😉)

Parce que si vous allez bien, les autres aussi, et ça commence par là

🌳 Consommons moins, consommons mieux !


Anne-Sophie Moreau


 

 

 

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